Communiqué de presse de M. Fabien
CHALANDON du 29 Avril 2014 à l’Agence France Presse
sur l’affaire VISIONEX
Mis en examen dans l’affaire VISIONEX le
1er juillet 2010, du chef d’infraction à la législation de 1983 sur
les jeux, M. Fabien CHALANDON a été renvoyé devant le Tribunal correctionnel
selon l’ordonnance du 12 janvier 2014. Ce développement judiciaire permettra, certes,
de démontrer au tribunal qu’une telle infraction n’est nullement constituée,
mais révèle, en l’état, que ce renvoi a été acquis au prix de falsifications et
d’un refus d’instruire le volet administratif et politique de l’affaire. C’est
pourquoi M. Fabien CHALANDON rompt le silence qu’il s’est imposé, en dénonçant
publiquement des faits d’une extrême gravité, et inadmissibles dans un état de
droit, tout en portant plainte avec constitution de partie civile.
À l’origine de
cette affaire, en 2007, la start-up VISIONEX a développé une borne internet
publique payante optimisée pour l’accès internet à tous, agrémentée d’un écran
publicitaire, et pour favoriser le démarrage de son implantation, était dotée
d’une loterie promotionnelle conforme au Code de Consommation. En pratique,
cette borne menaçait les intérêts des deux monopoles de l’époque que
constituaient le PMU et la Française des Jeux, en prenant dans les bars-tabac
l’emplacement de leur propre stand de jeux et écran publicitaire.
Pour sécuriser
son projet, la Société VISIONEX s’était entourée d’avis techniques et
juridiques et surtout avait consulté les administrations publiques notamment
sur la loterie publicitaire.
Mais, alors que
la Direction des Libertés Publiques, donnait le 23 Novembre 2007 une validation
verbale de la loterie publicitaire, elle saisissait le Service Courses et Jeux,
pour déclencher une procédure judiciaire à l’encontre de VISIONEX du chef d’un
jeu prohibé sous la loi de 1983.
Il est apparu au
dirigeant de la Société VISIONEX, M. SIGOIGNET, que cette méprise était une
véritable machination, qui se confirme lorsqu’il s’est entendu dire, pendant de
son interpellation : « même si tu as
raison devant la justice dans trois ans, ton entreprise est par terre, ce qui
est l’objectif recherché ». Ainsi
se trouvait-il désarmé face à la Justice, devant laquelle il ne parvenait à
établir le contenu des conclusions de l’entretien du 23 novembre 2007 au
Ministère de l’Intérieur.
C’est alors que M.
Albin CHALANDON, alerté de la situation, a entendu la révéler par écrit, le 28
Mars 2008, auprès de Mme. ALLIOT-MARIE, ministre de l’Intérieur, en mettant en
évidence le risque de détruire économiquement et socialement cette entreprise,
avant même tout jugement, par une procédure judiciaire.
M. Albin
CHALANDON demandait simultanément à son fils de se saisir de la difficulté face
à l’injustice à laquelle conduisait la duplicité et la couardise des autorités.
À force de persévérance, avec la plume pour seul levier, M. Fabien CHALANDON a entre
autres obtenu la confirmation écrite de la teneur de l’entrevue du 23 novembre
2007, à savoir un accord tacite verbal de l’exploitation d’une loterie
publicitaire par les bornes VISIONEX dans les conditions du Code de la
consommation ; alors que le Service Courses et Jeux poursuit la même borne
comme un jeu prohibé sous la loi de 1983. L’impression de machination se
confirmait et se révéla par des manœuvres couvertes par les plus hautes
autorités de l’État, consistant par exemple à sciemment éluder ou dissimuler la
conformité de cette borne au Code de Consommation.
Cette machination ainsi que les méthodes
contestables du service Courses et Jeux seront dénoncées au total 22 fois par
écrit par les CHALANDON père et fils, entre 2008 et 2010, renouvelant leur
demande d’enquête de l’IGPN, auprès des
cinq ministres concernés du gouvernement, Mme ALLIOT-MARIE, Mme DATI, M.
HORTEFEUX, M. WOERTH, ainsi que M. FILLON, ou M. OUART, conseiller justice de
M. SARKOZY, alors président : aucun n’y répondra. Seule Mme ALLIOT-MARIE
actera finalement cette machination à l’AFP le 13 mai 2010. Il faut attendre
2013 pour que soit engagé un aaoit
engagé un zudit du Service Courses et Jeux rne, udit de ce service, le
premier de son histoire, exigé par M. VALLS, alors nouveau Ministre de
l’Intérieur, et sensibilisé il est vrai par M. HOLLANDE lui-même informé par M.
Fabien CHALANDON dès le 17 Avril 2012.
L’affaire
VISIONEX a aussi été celle des cafetiers et opérateurs VISIONEX, poursuivis avec
les mêmes méthodes contestables par le Service Courses et Jeux. Mais le TGI de
Carcassonne, le 7 avril 2010, puis la Cour d’appel de Montpellier, le 22
février 2012, relaxent les prévenus, après avoir pris la mesure de la
machination de Novembre 2007, et après lecture publique à Carcassonne de la
lettre de Mme ALLIOT-MARIE à Mme DATI du 21 Juillet 2008, actant la machination
et innocentant M. SIGOIGNET.
Par rétorsion contre ces dénonciations, les
services déclenchent en 2010, directement contre VISIONEX, trois procédures à
Paris, mais aussi spécifiquement pour mettre en cause M. Fabien CHALANDON, M.
Albin CHALANDON et M. David SENAT. Particulièrement choqué après sa garde à vue
volontairement dégradante, puis par sa mise en examen et son placement en
détention provisoire le 1er Juillet 2010, annulé au premier recours
le 12 Juillet 2010, M. Fabien CHALANDON prend connaissance de la procédure
pénale. Au prix d’une véritable contre enquête, il découvre progressivement, une
procédure fabriquée de toutes pièces, conduisant par la fraude à une vérité
judiciaire frauduleuse, par la commission de nombreux délits et crimes.
Tout d’abord, il
est constaté de nombreuses fabrications
destinées à faire faussement accroire que
la borne est une machine à sous, pour faire mettre en examen M.
SIGOIGNET, gérant de VISIONEX. A
titre d’exemple, l’enquête préliminaire, démarre par un procès-verbal
d’audition du 18 janvier 2010, qui rapporte de manière impossible un nouveau
mode opératoire de la borne, inexistant à ce jour-là, et identifié un mois
après.
Ensuite, sur la
procédure visant M. Fabien CHALANDON, un véritable plan organisé et prémédité,
soit un "chantier" dans le jargon policier, est conduit en rétorsion pour lui faire payer ses
dénonciations des méthodes de la police Courses et Jeux.
Ce plan est
d’abord conçu pour escroquer la décision de sa mise en examen, préalable
indispensable à son placement en détention provisoire. Pour ce faire, les
enquêteurs tentent de dénaturer l’intervention de M. Fabien CHALANDON, glissant
de la révélation des réponses de la Direction des Libertés Publiques à une
prétendue « légalisation » de la borne, puis inventant une fausse
participation à la gestion des bornes, et amalgamant des honoraires de conseil
à un intérêt dans l’affaire. Cette volonté de travestir les faits inquiète. Une
telle prétention – qui sera déjouée devant la juridiction de jugement – laisse
cependant sans réponse les véritables motivations de la machination comme les
dysfonctionnements mis au jour par M. Fabien CHALANDON. L’instruction est
parfaitement muette sur ce sujet, alors que constitue déjà un échec de la
Justice le fait que la Société VISIONEX, pourtant présumée innocente, a été
précipitée en liquidation judiciaire.
C’est donc
l’objet de la plainte avec constitution de partie civile que d’embrasser
l’ensemble de l’affaire, y compris jusqu’à ceux qui avaient intérêt à saborder
l’entreprise, quitte à salir ceux qui, de bonne foi, ont pu l’aider.
Ce chantier vise
ensuite à escroquer une décision de placement en détention provisoire. Victime
collatérale de l’affaire VISIONEX, M. Fabien CHALANDON a subi un régime
policier de défaveur, cherchant sciemment à provoquer sa détention provisoire
en fabriquant de fausses preuves pouvant la motiver.
Le 29 juin 2010,
alors que les enquêteurs cherchent à appréhender M. Fabien CHALANDON à Paris,
celui-ci est à quelques kilomètres dans la maison familiale. Avisé de leur
présence, celui-ci appellera immédiatement le directeur d’enquête pour confirmer
son prompt retour. En représailles, les enquêteurs qualifieront les faits de
délit de fuite. L’interception téléphonique prouvant l’absence de fuite est
délibérément soustraite de la procédure et remplacée par un compte-rendu
omettant la confirmation de son retour. Alors que les enquêteurs attendent le
retour de M. Fabien CHALANDON, ils appréhendent à son domicile une clé USB et deux
épais dossiers laissés à leur attention. Vexés, ils fabriquent de faux faits matériels
de destruction de preuves et d’entrave à la Justice ; ces deux dossiers
« papier » massifs (1.500 pages), récapitulant les preuves de toutes
les interventions mais aussi celles décrivant un capharnaüm administratif et
politique, avaient pourtant été remis six semaines plus tôt à M. MARIN, alors
procureur de Paris : le Parquet s’est abstenu de les transmettre à
l’instruction, et même de les mentionner au Juge des Libertés.
Les autres
preuves matérielles à décharge seront également écartées de la procédure
pendant trois mois, pour tenter de mettre en échec l’appel devant la Chambre
d’Instruction demandant la libération de M. Fabien CHALANDON
L’instruction close au 14 janvier 2014
n’a pas répondu aux interrogations quant à la véracité des allégations
policières, pourtant abondement contestée, ou à la licéité des instructions
reçues par les enquêteurs, leur action frauduleuse ne pouvant s’expliquer sans
un commanditaire. Il en va aussi du bien-fondé juridique de l’accusation, qui
n’a pu ignorer que, le 16 décembre 2013, le législateur a interdit expressément
d’incriminer une loterie publicitaire sous la loi de 1983, leurs régimes
juridiques étant considérés depuis toujours comme mutuellement exclusifs.
Une démocratie requiert pourtant que ses
gardiens soient eux-mêmes gardés. C’est pourquoi, M. Fabien CHALANDON a déposé
plainte le 28 Juin 2013, puis devant l’inadmissible mutisme du Parquet compte
tenu de la gravité des faits dénoncés, une seconde avec constitution de partie
civile contre X et personnes dénommées le 17 Janvier 2014. Celle-ci compte
dix-sept incriminations pénales, dont 3 criminelles en association de
malfaiteurs et 14 délictuelles, en bande organisée.
La Justice en étant saisie ne pourra
plus désormais les ignorer.